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Qui est hna?

Hna c’est moi, trentenaire. Originaire d’un petit village du Nord du lot, j’ai grandi dans les champs et les arbres. La Nature, son rythme cyclique font véritablement écho en moi.

Hypersensible depuis toujours, j’ai mis très longtemps à m’accepter comme tel, à comprendre ce que ça signifiait dans mon fonctionnement (non, nous ne sommes pas juste des chouineurs; cela va plus loin que ça.). Et encore plus de temps à l’appréhender comme une force et surtout comme une normalité et non plus une tare. Car les émotions, les ressentis ne sont ni valorisés, ni encouragés, ni même reconnus dans nos modes de vies. On se doit d’être stable, performant et imperméable aux aléas de la vie. Pleurer ou faire part de son émotion est souvent considéré comme une faiblesse. Mais ne faut-il pas beaucoup de force et de courage pour accepter de se montrer vulnérable ?

Du coup pendant longtemps j’ai essayé de rentrer dans le moule sociétal imposé aux êtres humains. Sans grand succès évidemment. Puis j’ai arrêté. Arrêtée d’essayer de coller à des exigences d’une société malade et inhumaine. Il m’aura fallu deux burn out pour cela, pour que je réalise enfin que je m’étais perdue moi-même. Que je ne savais plus ni me faire confiance, ni avoir foi en la vie et dans les autres. Qu’à force d’essayer d’être ce que l’on attendait de moi, je ne savais même plus ce que Moi j’attendais de moi-même, ce qui était bon pour moi ou non.

Cela a été une période d’errance. C’est à ce moment-là que je me suis rendue compte du vide médical autour de la santé mentale. De l’absence de réponses, de prises en charge, de reconnaissances des souffrances endurées de la part du personnel soignant ou pour l’entourage.

Bien que difficile, cette période m’aura au moins imposé un repos, un temps de pause pour que je puisse me recentrer, faire le point. Heureusement ce fut également un période de rencontre et de reconnexion. Ce temps de pause m'a permis d’ouvrir un espace de renouveau en moi, je n’attendais plus rien de rien, j’étais donc ouverte à tout.

C’est dans ce contexte que ma meilleure amie et acolyte depuis 15 ans m’a trainée dans une boutique de pierre pour qu’elle puisse s’acheter le matériel nécessaire pour se confectionner un Mala. A l’origine, j’ai toujours aimé les cailloux, les couleurs, les paillettes. Je connaissais aussi la lithothérapie mais sans plus. Je suis donc rentrée dans cette boutique, toute heureuse de cette nouvelle découverte : le Mala. Comme une enfant curieuse, j’ai fait le tour de la boutique pendant qu’elle discutait perles avec le vendeur. Puis je suis revenue vers eux au moment où le jaspe Mokaite a fait son entrée. Plus qu’un coup de foudre, c’est devenu une obsession, ces perles sont restées gravées dans ma mémoire. Le soir-même j’avais cette image d’un Mala en tête, je le voyais précisément ses perles, sa composition, son énergie. C’était impérieux, je devais faire ce Mala. J’ai bien essayé de faire fi mais dès que je fermais les yeux, il était là. Me voici donc repartie quelques jours plus tard pour acheter les perles que j’avais vues, surfant sur le net pour voir comment ça se réalise car bien évidement j’étais plus que novice dans ce domaine-là.

Même maintenant 3 ans après, je repense à ce moment avec beaucoup d’émotions et de gratitude. Si à ce moment-là on m’avait dit que j’en ferais mon métier, honnêtement j’aurais éclaté de rire.

Depuis ces obsessions ne m’ont pas lâché. Alors je me suis formée aux Malas et à la lithothérapie. Je continue de voir des Malas, sans savoir pour qui, ou pour quoi. La seule chose dont je suis sûre c’est qu’ils doivent être réaliser car quelqu’un les attend² quelque part.

La lithothérapie ne se substitute en rien à un avis et traitement médical. En aucun cas, il ne faut arrêter un traitement sans l'avis d'un médecin ou s'auto diagnostiquer.

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